Un corbeau transi
sous de lourds nuages gris –
la vie pas à pas...
Un corbeau transi
sous de lourds nuages gris –
la vie pas à pas...
En attendant de recevoir mon exemplaire des Cahiers du Vastemonde (que j'ai déjà copieusement lu en pdf), j'ai bricolé un nouveau démon, en m'inspirant d'un monstre tiré de la série Super Sentai de 2007 (Juken Sentai Gekiranger).
L'illustration est tirée du site Crazy Monster Design qui est une mine pour se trouver des looks de monstres bien barrés.
Ces démons sont capables de fabriquer les habits les plus époustouflants, du moment qu’on leur fournit le patron et les matières premières. Leurs réalisations sont toujours enchantées et inaltérables. Ils sont également des juges acerbes en terme de style et de manières.
Les grands du Vastemonde font souvent invoquer un Gourmet-Couturier pour s’assurer de parures dignes de leur rang, mais leurs services ont un prix. Un Gournet-Couturier ne reste que s’il est copieusement nourri, et pour qu’il accepte de réaliser quoique soit, il n’attend rien de moins que de la chair d’êtres doué de conscience.
DV | CA | JS | Vitesse | moral |
6 | 6 | Vigeur, Volonté | 4 | 5+ |
Fouet-Saucisses 2d8+6 et la cible est ralentie pour un tour
ou Griffes 1d8+6 deux fois et l'armure de la cible perd un point de CA.
Allergie à Hypérion. Ne peut se trouver sous les rayons directs du soleil sans être rapidement détruit (1d4 tours).
Immunité aux envoûtements.
Invulnérable aux armes non magiques. +2 minimum.
Résistance à la magie. 14+ sur 1d20.
Vision dans les ténèbres.
Vision parfaite. Il voit les créatures invisibles et perçoit les créatures métamorphosées pour ce qu’elles sont.
source : https://crazy-monster-design.tumblr.com/post/171719386002/confrontation-beast-pig-fist-tabu-from-juken
Dernièrement je furetais dans les guides du joueur des deux éditions d’ADD. Je voulais jeter un œil aux méthodes de création de personnage des deux jeux, et je suis tombé sur un truc qui m’a surpris.
Dans ADD2, la première méthode de création est celle à laquelle je m’attendais : la “classique” six fois 3d6 affectés dans l’ordre aux caractéristiques. Une méthode rude, qui ne permet pas facilement d’avoir un perso avec des carac correctes, et qui n’est en fait pas si classique que ça.
J’ai ensuite constaté que cette méthode n’existait pas dans ADD. La méthode qui s’en approche le (la n°IV) consiste à créer douze matrices à la manière de la méthode 1 d’ADD2 et de garder la plus intéressante.
Donc la mécanique proposée de base par ADD2 pour la création des perso qui est plus dure que son prédécesseur. On retrouve cette différence dans les deux extraits suivants :
ADD | ADD2 |
![]() |
![]() |
D'un côté ADD affirme qu’un perso doit avoir deux scores à 15 ou plus, pendant qu’ADD2 pose le fait qu’un perso avec un 15 est rare et “doit être respecté”. On sent une certaine différence dans les fondamentaux entre les deux éditions, qui ne sont de toute façon pas du même auteur.
En fait, ADD2 est à part. Après vérification, je me suis apperçu que la première méthode proposée dans ADD, c’est à dire lancer six fois 4d6 en écartant le dé le plus bas puis répartir les scores à sa convenance, se retrouve dans toutes les éditions du jeu depuis ADD. La plupart du temps c’est la méthode par défaut, sauf dans ADD2 ou elle est la cinquième méthode proposée, et D&D4 où la méthode par défaut est une répartition de scores prédéterminés.
C’est assez marrant parce que j’ai longtemps été persuadé que la méthode “six fois 3d6 dans l’ordre” était une constante de D&D alors que ce n’est pas du tout le cas. Mais je suppose que ça tient au fait que c’était la méthode de la boîte rouge et de ADD2, les deux versions avec lesquelles j’ai commencé le JdR.
Cela étant, une des méthodes de création proposées dans ADD2 a attirée mon attention. Je la trouve assez sympathique : le perso commence avec 8 dans toutes les carac. Le joueur lance 7d6 et affecte les résultats de ces dés où il veut. La seule contrainte étant qu’on ne peut pas affecter un résultat à une carac si cela la fait monter au dessus de 18.
Si mes calculs sont exacts, cette méthode produit la même moyenne de carac que la méthode “4d6 sans le moins bon”, mais avec un peu plus de contrôle sur les résultats, et probablement moins de variation dans les résultats. Je pense que si je devais faire jouer une partie de D&D5 avec tirage de carac, j’opterais pour cette méthode.
La vue est notre sens principal, ce qui fait qu'on croit facilement ce qu'on voit. Un truc que les prestidigitateurs, les médias, les commerciaux et le cinéma ont compris.
Dans le contexte social actuel il y aurait beaucoup à dire sur le sujet, mais là j'ai surtout envie de causer ciné.
Un an et demi d'inactivité sur ce blog... mais il se pourrait bien que les choses changent prochainement.
Et c'est en partie à cause de @stephanegallay